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L’hiver est toujours une période délicate à aborder, certains rangent les cannes et d’autres continuent d’aller à la pêche par tous les temps. Je fais partie de ces personnes mais je choisis le bon moment enfin le bon créneau qui me paraît le plus propice à faire du poissons. Car il faut bien l’admettre, pêcher la carpe en période de grand froid demande patience et persévérance.
Le lieu
C’est un choix délicat, certains diront que l’hiver il faut choisir un endroit que l’on connaît bien, c’est plus simple effectivement. Pour ma part j’aborde souvent une destination complexe à aborder en période estivale. En effet à la belle saison, la fréquentation des lieux ne permet pas d’y pêcher ou encore la présence des indésirables, silures, écrevisses, poissons chats…rendent la pêche presque impossible à cette période de l’année. Selon moi ces eaux là sont à privilégier en période hivernale et peuvent vraiment produire du poissons. Je me dirigerais donc vers un lac que je connais très peu, mais qui je sais abrite une densité de silures importante et où le cheptel carpe est intéressant. De plus il sera désert à cette période de l’année (de mi-décembre à début février).
Première nuit, premières adaptations.
J’arrive en fin d’après-midi sur les lieux, à mon grand étonnement une équipe est en place, ils arrivent aussi, je les salut. Je charge mon bateau et je rejoins le poste que j’avais en tête. Pas d’information, pas de blabla, la pêche prend tout son sens. Je sonde mon poste, rapidement, et je retiens seulement deux zones, ma bordure en pente douce sur un fond sableux et une légère bosse en plaine eau dans 4 mètres de profondeur avec des restes d’herbiers.
Pour cette première nuit, les conditions sont top, vent du Sud, dépression, température de l’eau à 10°C, ça pêche.
Mon abris est monté rapidement, j’ai le vent dans le dos, je suis bien. La nuit se passe et sur le matin un bip m’interpelle puis plus rien. Je remballe et recharge mon bateau pour me diriger vers ma voiture. Un autre pêcheur rentre aussi, même constat, la pêche est compliquée en général et celui-ci me fait savoir que les poissons ici sont tatillons en toutes saisons.
Les nuits suivantes
Je me penche donc sur mes montages, je troque ma tresse gainée, pour des combi fluoro tresses avec plombs de pré-piquage de 4g et Krank n°4. Un arrangement clip plomb classique de 160g et on verra bien. En terme d’eschage, rien de bien compliqué, mes bouillettes poisson-épices que j’utilise toute l’année avec une seule dense ou un bonhomme de neige sur le cheveu.
Pour l’amorçage, seul un gros stick de billes broyées et de micro-graines sur le bas de ligne fera l’affaire. L’important c’est d’avoir confiance avec ce que l’on pêche, tout est une question de quantité selon la saison.
J’arrive en fin d’après-midi, même rituel, on charge le bateau et je m’’installe sur le même poste que la première fois. Je suis tout seul, le pied ! Nous sommes juste avant Noël, les températures sont clémentes. L’eau a un peu perdu en degré mais les conditions sont similaires à la dernière fois.
Minuit, première touche timide sur ma canne en pleine eau, première petite commune dans la dizaine, je suis content. Je mets le poisson en sac, et retourne me coucher.
Au petit matin, touche à revenir sur ma canne au bord et une nouvelle petite commune rejoint les mailles du filet. Le jour se lève, le bilan est bon, deux touches, deux poissons. Un rapide coup de téléphone à ma femme, pour lui dire que je prolonge le plaisir pour une seconde nuit. La journée est calme, j’en profite pour sonder une nouvelle zone, un tombant de galets suivi d’une poche de vase, là sera placée ma troisième canne. La nuit tombe, je remets mes cannes en place, mange et me pose dans mon duvet.
Un festival de sauts
Le vent souffle, l’air est chaud et les poissons sautent comme jamais, je suis au téléphone avec un collègue, je n’en reviens pas. Je ne trouve pas le sommeil, les poissons sautent en pleine eau, la pluie s’installe juste le temps d’une averse. Les sauts s’arrêtent et la pluie aussi.
23h30, grosse touche, je capture ma première miroir avec de jolies écailles. Je replace ma canne et à peine le temps de fermer l’œil que la même canne s’emballe pour une miroir aux écailles d’or bien plus massive, un vrai bijou.
Difficile de trouver le sommeil après la prise de ces deux beaux poissons et c’est au petit matin que j’enregistre une nouvelle touche sur ma troisième canne, une jolie coco dans la quinzaine. Sur ces deux nuits tous mes spots auront été productifs et c’est donc de bonne augure pour la suite. Il est temps pour moi de rejoindre ma petite famille pour fêter Noël.
Pour finir l’année 2020
Les températures ont bien baissé, mais les conditions sont encore bonnes, Noël étant passé. Je décide d’aller faire une dernière nuit avant la nouvelle année. Je m’installe sur le même poste que la dernière fois, encore seul au monde pour cette dernière pêche, même stratégie, tout est mis en place rapidement. Un cassoulet et au lit.
22h30, touche sur ma canne en pleine eau, un combat un peu plus lourd que ses précédentes copines, c’est une magnifique commune de 17+ qui rejoint les mailles du filet. Je suis ravi, je retourne me coucher confiant pour le reste de la nuit. Au petit matin ma canne en bordure m’offre une petite miroir, histoire de clôturer cette année en beauté.
Janvier, dans le dur
Je ferais 3 nuits en janvier avec des températures négatives, une eau à 3°c. Je n’enregistrerais aucune touche. Le lac aura même gelé une nuit me contraignant à casser la glace pour rejoindre mon véhicule. Un sacré souvenir. On ne gagne pas à tous les coups et ça il faut savoir le dire.
Place à février 2021
Une période de redoux est annoncée début février, après un rapide sondage l’eau est à 6°c, mes derniers poissons avait été pris à cette température, je me dis que ça peux le faire. Je m’installe sur un autre poste afin d’exploiter avec une canne, une baie exposée au vent du sud. Mes deux autres cannes rejoindront le spot en pleine eau et celui en bordure. La nuit passe et le constat est là, j’ai bien dormi !
10h00 je me lève, me pose devant mes cannes en buvant mon café. Les yeux rivés sur l’autre baie à l’abri du vent. Je scrute la surface de l’eau, le soleil se montre l’espace d’un instant, juste ce qu’il faut pour trahir la présence de deux poissons dans cette zone. Le choix est fait, je change de poste.
C’est là que ça se passe !
Je m’installe donc sur cette pointe, face au vent, mais la baie est à l’abri de celui-ci. Je sonde méticuleusement la zone où il reste quelques herbiers. Je constate aussi que l’eau est légèrement plus chaude à cet endroit, un facteur important à cette période. Je placerais deux cannes dans un petit mètre d’eau en bordure d’herbiers avec seulement un stick et une bouillette dense. Ma troisième canne, elle, continuera de pêcher la pleine eau. C’est remonté à bloc que je commence ma seconde nuit. Mon intuition fut bonne puisque la première touche me fait sortir de mon duvet vers 22h00 pour une petite commune. Première touche dans très peu d’eau suivi d’une deuxième dans les mêmes profondeurs pour une miroir plus correcte. Le reste de la nuit fut plus calme sans trop d’étonnement vue le dérangement occasionné.
Le bilan
J’aurais fais une dizaine de nuits avec à la clef du poissons quand les températures étaient stables et une eau comprise entre 5°c et 10°c. Les nuits négatives et des températures d’eau en dessous de 5°c seront restées stériles. D’où l importance de choisir quand on le peut les créneaux de redoux afin de mettre toutes les chances de son coté. Autre point positif, j’étais seul 9 fois sur 10 et aucune capture de silure durant ces nuits. J’aurais déclenché 9 touches pour 9 poissons ce qui récompense une bonne approche des montages et de l’amorçage. Les hivers 2020 et 2021 resteront relativement doux pour la saison et il a été possible de faire de très jolies pêches. La seule chose à faire est de profiter de ces moments de redoux et surtout, d’aller à la pêche !